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On se souvient du moment où Apple a abandonné le skeuomorphisme et ses boutons en relief sur fond de revêtement cuir. Le flat design a sans doute accentué cette désensibilisation. Même chose quand on a arrêté d'utiliser le vibreur de nos téléphones (qui se souvient des moments où le simple bruit d'un vibreur en conférence faisait bouger des dizaines de bras). J'ai l'impression que certaines interfaces cherchent tout de même à utiliser la "sensation physique". Par exemple quand tu te trompes de mot de passe la fenêtre se "secoue" comme si c'était ton écran qui bougeait. Les sons également "miment" des actions physiques, la plus ancienne étant le "tchic tchac" de l'appareil photo. Sinon sur l'aspect matériel de nos terminaux, je n'oublie jamais les kilos de chargeurs, cordons et autres adaptateurs que je conserve dans des tiroirs. Les téléphones se sont allégés (quoi que, plus tant que ça) mais tout ce qu'il y a autour (casques, chargeurs, enceintes, Jabra, caméra, micro,..) au final ça remplir le sac à dos. Et ça pèse.

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PPC's avatar

Toujours aussi inspirante Marie, merci.

Ca m’inspire l’ équation :

C = (I*D)/(P*R)

Avec :

- C pour la charge mentale,

I représente l’intensité des sollicitations (notifications, flux d’informations, injonctions sociales),

- D est la densité cognitive, c’est-à-dire la complexité et la profondeur des informations à traiter.

- P représente les pauses et moments de recul (ex. méditation, silence numérique),

- R est la résilience cognitive (capacité à filtrer, ignorer, prioriser).

Conclusion ? Plus on introduit de pauses et on renforce notre résilience, plus la charge mentale diminue.

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