On se souvient du moment où Apple a abandonné le skeuomorphisme et ses boutons en relief sur fond de revêtement cuir. Le flat design a sans doute accentué cette désensibilisation. Même chose quand on a arrêté d'utiliser le vibreur de nos téléphones (qui se souvient des moments où le simple bruit d'un vibreur en conférence faisait bouger des dizaines de bras). J'ai l'impression que certaines interfaces cherchent tout de même à utiliser la "sensation physique". Par exemple quand tu te trompes de mot de passe la fenêtre se "secoue" comme si c'était ton écran qui bougeait. Les sons également "miment" des actions physiques, la plus ancienne étant le "tchic tchac" de l'appareil photo. Sinon sur l'aspect matériel de nos terminaux, je n'oublie jamais les kilos de chargeurs, cordons et autres adaptateurs que je conserve dans des tiroirs. Les téléphones se sont allégés (quoi que, plus tant que ça) mais tout ce qu'il y a autour (casques, chargeurs, enceintes, Jabra, caméra, micro,..) au final ça remplir le sac à dos. Et ça pèse.
"Densité sociale – Renforcer les liens plutôt que les multiplier. Privilégier la réciprocité et la durée des échanges. Alterner phases d’expansion et de consolidation pour éviter la superficialité."
Perso, j'ai kéblo le compteur LinkedIn à 499 personnes. Pour t'ajouter, par exemple j'ai choisi d'enlever quelqu'un d'autre... J'espère qu'on se croisera dans la vraie vie à Paris, aux Carroz, à Annecy ou Genève, Verbier ou aux Embiez.
Du moment qu'il y a du bon café. Au bout d'un certain temps, je taille mon arbre LinkedIn, si on s'est jamais vu ou on n'a pas interagi...contre la multitude sans visage.
c'est très intéressant, cette notion de poids. C'est marrant, les anglosaxons parlent parfois du "weight of life", et si la vie devient numérique...tu vois où ça nous mène !
On se souvient du moment où Apple a abandonné le skeuomorphisme et ses boutons en relief sur fond de revêtement cuir. Le flat design a sans doute accentué cette désensibilisation. Même chose quand on a arrêté d'utiliser le vibreur de nos téléphones (qui se souvient des moments où le simple bruit d'un vibreur en conférence faisait bouger des dizaines de bras). J'ai l'impression que certaines interfaces cherchent tout de même à utiliser la "sensation physique". Par exemple quand tu te trompes de mot de passe la fenêtre se "secoue" comme si c'était ton écran qui bougeait. Les sons également "miment" des actions physiques, la plus ancienne étant le "tchic tchac" de l'appareil photo. Sinon sur l'aspect matériel de nos terminaux, je n'oublie jamais les kilos de chargeurs, cordons et autres adaptateurs que je conserve dans des tiroirs. Les téléphones se sont allégés (quoi que, plus tant que ça) mais tout ce qu'il y a autour (casques, chargeurs, enceintes, Jabra, caméra, micro,..) au final ça remplir le sac à dos. Et ça pèse.
Toujours aussi inspirante Marie, merci.
Ca m’inspire l’ équation :
C = (I*D)/(P*R)
Avec :
- C pour la charge mentale,
I représente l’intensité des sollicitations (notifications, flux d’informations, injonctions sociales),
- D est la densité cognitive, c’est-à-dire la complexité et la profondeur des informations à traiter.
- P représente les pauses et moments de recul (ex. méditation, silence numérique),
- R est la résilience cognitive (capacité à filtrer, ignorer, prioriser).
Conclusion ? Plus on introduit de pauses et on renforce notre résilience, plus la charge mentale diminue.
J'aime beaucoup :) !!!
Excellent 👌 Du coup il faut des capteurs et une app pour donner le tracking 😂
PPC = very nice
Merci Marie pour cette réflexion
La dimension poids des mots est particulièrement malmenée par la voie numérique
La réaction prime sur la réflexion
L’agressivité prime sur l’empathie
Le poids des mots c’est prendre soin de l’autre et le respecter
C’est comprendre que les mots touchent au plus profond de nous car ils font écho à notre psychologie et à notre histoire
Méditer c'est se rapprocher de l'horizon des événements ?
Méditer, c'est devenir l'horizon plutôt que de chercher à l'atteindre… non ?
C'était une allusion à https://fr.wikipedia.org/wiki/Horizon_des_%C3%A9v%C3%A9nements ;) et à la gestion de l'information dans un trou noir
"Densité sociale – Renforcer les liens plutôt que les multiplier. Privilégier la réciprocité et la durée des échanges. Alterner phases d’expansion et de consolidation pour éviter la superficialité."
Perso, j'ai kéblo le compteur LinkedIn à 499 personnes. Pour t'ajouter, par exemple j'ai choisi d'enlever quelqu'un d'autre... J'espère qu'on se croisera dans la vraie vie à Paris, aux Carroz, à Annecy ou Genève, Verbier ou aux Embiez.
Du moment qu'il y a du bon café. Au bout d'un certain temps, je taille mon arbre LinkedIn, si on s'est jamais vu ou on n'a pas interagi...contre la multitude sans visage.
Marie vaut bien d'être dans tes 499 @dov !
;)
oui, elle l’est déjà !
Je suis honorée ;) Je ski souvent à Verbier !
c'est très intéressant, cette notion de poids. C'est marrant, les anglosaxons parlent parfois du "weight of life", et si la vie devient numérique...tu vois où ça nous mène !
La pesanteur et la grâce 👍. Si vous passez en Corrèze dans les Monédières, venez me voir
Avec plaisir Jean-marie :)
merci beaucoup pour la citation
mais pour la prochaine fois, si il y en a une, sache que mon nom est encore plus lourd, mon nom de famille s'écrit en 2 mots ;) ;)
je le disais tous le temps enfant à l'école, tant et si bien que c'était un de mes surnoms "en deux mots"
Rectifié... ni vu ni connu ;)
;)