Deep intuition Marie. Je pense qu'il y a un champ massif pour l'appréciation economy, un blue ocean. Il faut seulement creuser plus profond que la surface de ce qu'il nous est donné à voir. Un insight aussi puissant que l'hyperphysicalité.
Merci Marie ! Tu places la barre haute pour cette rentrée de ta Newsletter !
J'utilise beaucoup les outils d'IA et j'observe qu'effectivement, plus j'avance, plus la nécessité d'un prompting de qualité m'amène à réfléchir, structurer, à prendre du recul et de la hauteur, comme lorsque je faisais des meetings brainstorming. Et c'est vrai que ces outils au final te fournissent une réponse, déclenchant ce fameux circuit de récompense dont la dopamine est un marqueur. Avec recul, je m'aperçois que je prends plus de plaisir à voir que mon prompt a été suffisamment bon pour obtenir le niveau de réponse que j'espérais, plus que la réponse elle même.
Et c'est une forme de reprise de contrôle que je vais continuer à investiguer.
En revanche, si on utilise l'IA a tout bout de champ, sans réflexion, alors on amplifie la plongée de nos cerveaux dans cette crise de l'attention qui nous ronge depuis 20 ans.
Je pense qu'il se crée un gap entre ceux qui sont capables de prendre conscience et avoir du recul, et les personnes qui n'ont plus la simple connaissance qu'est ce que tu nommes l'appréciation. Cela va être un enjeu extraordinaire pour les années... Merci de continuer à pauvre pour éclairer ces sujets
Merci pour ton message Bernard, je suis totalement d'accord avec toi.
La démocratisation des IA génératives va effectivement creuser un fossé : d'un côté, ceux qui utilisent le "promptyfying" (prompter et amplifier la réflexion) pour structurer leurs idées et tirer le meilleur de ces outils ; de l'autre, ceux qui pensent créer du contenu brillant grâce aux IA, mais sans profondeur ni substance. Le pire, c'est qu'ils seront convaincus de produire du bon contenu, aggravant ainsi le content shock
Cela dit, bien que je prône une vision humaniste, je suis parfois bluffée par ce que ces IA peuvent faire. Regarde cette conversation format podcast issue de mon post, 100% générée par IA.
Mais c'est dingue ce truc !! Tu l'as fait avec quel outil ? Et en même temps, je ne suis pas surpris ! Les modes de communication sont devenus tellement codifiés que les reproduire est finalement assez simple, à partir du moment où tu fournis du contenu de qualité. Et de mon point de vue, c'est le point clé : la capacité à fournir du contenu de qualité !!!
Je regarde avec attention le pas de plus que vient de faire OpenAI avec les deux nouveaux modèles intégrant de la "réflexion" : cela risque d'amplifier le fossé que tu évoques avec tellement de justesse !
Chacune de tes newsletters m’apporte des pistes de réflexion sur mes diverses préoccupations du moment.
Et là concernant l’adoption des IA pour aider à la gestion de tâches chronophages et répétitives, je trouve très intéressant de creuser l’idée que ce temps gagné peut être investi dans autre chose que encore plus de production.
Le discernement face à linfobesité... L'IA est un joujou qui me fait penser aux grands méchants de James Bond ou Kingsman... Il faut beaucoup d' agents secrets comme toi pour lutter contre cette infâme soupe de contenus...
X est un bel exemple de capteur d’attention, qui vous laisse à la fin avec une sensation de vide. Avec en plus il est vrai aussi de dégoût sur une partie de l’humanité qui se délecte dans l’insulte, l’autopromotion, … Merci pour ce texte . Il aide vraiment à comprendre ces mécanismes de captation de notre attention, et ce qu’ils produisent. Juste un détail, votre dernière phrase dont he n’ai pas bien saisi le rapport avec votre raisonnement précédent
Merci pour votre commentaire Henri-Noel. La dernière phrase vise à souligner que dans une société où tout est orienté vers la production et la captation d'attention, nous devons désormais nous concentrer sur ce que nous choisissons de préserver, que ce soit en termes de valeurs, d'expériences ou d'attention. Il ne s'agit plus de produire à tout prix, mais de trier et protéger ce qui donne du sens à nos vies :)
J'ajouterai aussi une perspective. Si vous êtes un professionnel d'un domaine, la ville et l'urbanisme par exemple, l'IA sera un support, un matériau qui fera l'objet de corrections et d'approfondissement de votre part, les sources seront de plus évaluées. Bref plus vous êtes spécialiste d'un domaine et moins l'IA facilite la réponse "prête à l'emploi" et nécessite un travail critique. Au fond c'est aussi le propre de la connaissance, plus vous apprenez moins vous savez, avec l'IA c'est pareil, le vertige de l'ignorance, et l'humilité face à la connaissance. Sinon bravo pour votre lettre.
Deep intuition Marie. Je pense qu'il y a un champ massif pour l'appréciation economy, un blue ocean. Il faut seulement creuser plus profond que la surface de ce qu'il nous est donné à voir. Un insight aussi puissant que l'hyperphysicalité.
Merci Patrick ! C'est effectivement comme les phrases de presque :)
Merci Marie ! Tu places la barre haute pour cette rentrée de ta Newsletter !
J'utilise beaucoup les outils d'IA et j'observe qu'effectivement, plus j'avance, plus la nécessité d'un prompting de qualité m'amène à réfléchir, structurer, à prendre du recul et de la hauteur, comme lorsque je faisais des meetings brainstorming. Et c'est vrai que ces outils au final te fournissent une réponse, déclenchant ce fameux circuit de récompense dont la dopamine est un marqueur. Avec recul, je m'aperçois que je prends plus de plaisir à voir que mon prompt a été suffisamment bon pour obtenir le niveau de réponse que j'espérais, plus que la réponse elle même.
Et c'est une forme de reprise de contrôle que je vais continuer à investiguer.
En revanche, si on utilise l'IA a tout bout de champ, sans réflexion, alors on amplifie la plongée de nos cerveaux dans cette crise de l'attention qui nous ronge depuis 20 ans.
Je pense qu'il se crée un gap entre ceux qui sont capables de prendre conscience et avoir du recul, et les personnes qui n'ont plus la simple connaissance qu'est ce que tu nommes l'appréciation. Cela va être un enjeu extraordinaire pour les années... Merci de continuer à pauvre pour éclairer ces sujets
Merci pour ton message Bernard, je suis totalement d'accord avec toi.
La démocratisation des IA génératives va effectivement creuser un fossé : d'un côté, ceux qui utilisent le "promptyfying" (prompter et amplifier la réflexion) pour structurer leurs idées et tirer le meilleur de ces outils ; de l'autre, ceux qui pensent créer du contenu brillant grâce aux IA, mais sans profondeur ni substance. Le pire, c'est qu'ils seront convaincus de produire du bon contenu, aggravant ainsi le content shock
Cela dit, bien que je prône une vision humaniste, je suis parfois bluffée par ce que ces IA peuvent faire. Regarde cette conversation format podcast issue de mon post, 100% générée par IA.
https://www.dropbox.com/scl/fi/i7r490gr7b2utpxznqyjx/Can-we-escape-the-tyranny-of-dopamine.wav?rlkey=ra2uowsv74gg5akwfapvxfuzd&e=1&st=b2hbzos6&dl=0
Incroyable, non ? J'écrirai bientôt là-dessus :)
Mais c'est dingue ce truc !! Tu l'as fait avec quel outil ? Et en même temps, je ne suis pas surpris ! Les modes de communication sont devenus tellement codifiés que les reproduire est finalement assez simple, à partir du moment où tu fournis du contenu de qualité. Et de mon point de vue, c'est le point clé : la capacité à fournir du contenu de qualité !!!
Je regarde avec attention le pas de plus que vient de faire OpenAI avec les deux nouveaux modèles intégrant de la "réflexion" : cela risque d'amplifier le fossé que tu évoques avec tellement de justesse !
Hâte de te lire sur ce nouveau sujet ;-)
Merci beaucoup Marie. 🙏🏾
Chacune de tes newsletters m’apporte des pistes de réflexion sur mes diverses préoccupations du moment.
Et là concernant l’adoption des IA pour aider à la gestion de tâches chronophages et répétitives, je trouve très intéressant de creuser l’idée que ce temps gagné peut être investi dans autre chose que encore plus de production.
Oui, absolument. J'utilise beaucoup les IA au quotidien, mais ça me libère du temps pour beaucoup plus de "deep thinking" :)
Le discernement face à linfobesité... L'IA est un joujou qui me fait penser aux grands méchants de James Bond ou Kingsman... Il faut beaucoup d' agents secrets comme toi pour lutter contre cette infâme soupe de contenus...
J'adore :)
X est un bel exemple de capteur d’attention, qui vous laisse à la fin avec une sensation de vide. Avec en plus il est vrai aussi de dégoût sur une partie de l’humanité qui se délecte dans l’insulte, l’autopromotion, … Merci pour ce texte . Il aide vraiment à comprendre ces mécanismes de captation de notre attention, et ce qu’ils produisent. Juste un détail, votre dernière phrase dont he n’ai pas bien saisi le rapport avec votre raisonnement précédent
Merci pour votre commentaire Henri-Noel. La dernière phrase vise à souligner que dans une société où tout est orienté vers la production et la captation d'attention, nous devons désormais nous concentrer sur ce que nous choisissons de préserver, que ce soit en termes de valeurs, d'expériences ou d'attention. Il ne s'agit plus de produire à tout prix, mais de trier et protéger ce qui donne du sens à nos vies :)
J'ajouterai aussi une perspective. Si vous êtes un professionnel d'un domaine, la ville et l'urbanisme par exemple, l'IA sera un support, un matériau qui fera l'objet de corrections et d'approfondissement de votre part, les sources seront de plus évaluées. Bref plus vous êtes spécialiste d'un domaine et moins l'IA facilite la réponse "prête à l'emploi" et nécessite un travail critique. Au fond c'est aussi le propre de la connaissance, plus vous apprenez moins vous savez, avec l'IA c'est pareil, le vertige de l'ignorance, et l'humilité face à la connaissance. Sinon bravo pour votre lettre.