Merci Marie ! J'adore ce sujet qui ouvre un territoire de réflexion hyper étendu ! Quand j'ai commencé la lecture de ton article, je me demandais quelle était ta définition de l'impact, quelle(s) étai(en)t la/les dimension(s) que tu avais retenue(s) et de quel endroit(point de vue) tu écrivais cet article : personnelle, économique, financière, technologique, est... ?
Au fil de la lecture, une évidence m'est apparue : l'impact est partout, tout le temps, à partir du moment où nous appartenons à un/des systèmes. Et ça m'a fait penser à l'article de Scott Galloway paru cette semaine, https://www.profgalloway.com/online-offline/, qui aborde comme toi ce sujet de l'impact. "Il y a 66 millions d'années, un astéroïde de la taille de l'Everest a percuté la Terre. Cet impact a déclenché une série d'événements apocalyptiques qui ont modifié l'écosystème mondial, entraînant l'extinction des dinosaures et ouvrant la voie à l'Homo habilis (c'est-à-dire nous). Lorsqu'un écosystème naturel change, les prédateurs et les proies s'adaptent ou meurent. "
C'est formidable comment tu arrives à sentir l'air/les sujets du temps, merci de donner ton éclairage, ça fait du bien en ce dimanche ;-)
En effet, l'impact est omniprésent, et si l'on reste fidèle à l'étymologie du terme, qui évoque une action profonde, une empreinte durable, alors l'impact, au sens de la responsabilité sociale et environnementale, doit être celui qui passe à l'échelle et transforme véritablement les mentalités.
En te lisant et en découvrant cet exemple de Galloway que je ne connaissais pas, cela m’a fait penser à la théorie du battement d'aile du papillon. Au fond, elle reflète bien cette idée d'écosystème en résonance, où chaque élément doit évoluer en symbiose pour maintenir un équilibre.
Très intéressant article qui balaie de large scope de ce que constitue l'impact.
Le graal pour les entreprises qui se veulent à impact, c'est d'aligner leurs revenus à l'impact généré. C'est d'ailleurs le meilleur driver pour générer du business.
C'est aussi ce que nous sommes en train de développer chez #CSiBON en développant la vente de boisson et food à emporter sans contenant à usage unique.
Nous aurions pu nous penser vendeur des boissons, alors que nous nous pensons opérateur d'économie carbone, c'est à dire par l'évitement d'un contenant à usage unique. Si bien que nous pensons nos revenus en fonction des économies carbones réalisées.
Géniale cette édition qui nous amène à réfléchir 🙌. L'impact et la mesure d'impact sont souvent circonscrits à une approche environnementale. Il y a pourtant beaucoup à faire du côté social aussi. Je pense aux acteurs de l'économie de l'attention, par exemple. Ceux qui déploient volontairement de l'énergie et de l'argent pour concevoir des produits ayant un impact négatif sur l'humain dans un but lucratif (conception addictogène de leurs produits). Le sujet est passionnant en tout cas, merci de l'avoir abordé sous cet angle.
Merci pour cette approche panoramique de l'impact. Les entreprises de l'Économie Sociale et Solidaire et les ONG sont peu habituées à mesurer leurs impacts, car ils sont difficilement mesurables et la notion de performance peut apparaître incongrue (on ne quantifie pas le sourire d'une personne à qui on offre un repas chaud). Pourtant communiquer sur leurs impacts aide à engager citoyens, entreprises et collectivités territoriales à agir à leurs côtés, pour s'associer à leurs revendications de bénéfices pour tous dans une démarche de transparence.
L'entreprise Team for the Planet, dans laquelle j'ai travaillé, finance, accompagne des start-ups dont les innovations permettent de réduire les gaz à effet de serre. (Lors de la sélection des innovations, les autres impacts sont pris en compte : biodiversité, pollution, effet rebond...) Cet impact est quantifié en termes de tonnes de CO2 équivalent et calculé par l'association indépendante Climate Dividends. Ces dividendes sont des informations, non reliés à une performance financière. Cette initiative a convaincu plus de 120.000 actionnaires, des entreprises et même l'État français d'investir.
Un grand bravo pour ces lettres toujours inspirantes et agréables à lire et à partager 👏👏👏
Merci Marie
Merci Marie ! J'adore ce sujet qui ouvre un territoire de réflexion hyper étendu ! Quand j'ai commencé la lecture de ton article, je me demandais quelle était ta définition de l'impact, quelle(s) étai(en)t la/les dimension(s) que tu avais retenue(s) et de quel endroit(point de vue) tu écrivais cet article : personnelle, économique, financière, technologique, est... ?
Au fil de la lecture, une évidence m'est apparue : l'impact est partout, tout le temps, à partir du moment où nous appartenons à un/des systèmes. Et ça m'a fait penser à l'article de Scott Galloway paru cette semaine, https://www.profgalloway.com/online-offline/, qui aborde comme toi ce sujet de l'impact. "Il y a 66 millions d'années, un astéroïde de la taille de l'Everest a percuté la Terre. Cet impact a déclenché une série d'événements apocalyptiques qui ont modifié l'écosystème mondial, entraînant l'extinction des dinosaures et ouvrant la voie à l'Homo habilis (c'est-à-dire nous). Lorsqu'un écosystème naturel change, les prédateurs et les proies s'adaptent ou meurent. "
C'est formidable comment tu arrives à sentir l'air/les sujets du temps, merci de donner ton éclairage, ça fait du bien en ce dimanche ;-)
Merci Bernard :)
En effet, l'impact est omniprésent, et si l'on reste fidèle à l'étymologie du terme, qui évoque une action profonde, une empreinte durable, alors l'impact, au sens de la responsabilité sociale et environnementale, doit être celui qui passe à l'échelle et transforme véritablement les mentalités.
En te lisant et en découvrant cet exemple de Galloway que je ne connaissais pas, cela m’a fait penser à la théorie du battement d'aile du papillon. Au fond, elle reflète bien cette idée d'écosystème en résonance, où chaque élément doit évoluer en symbiose pour maintenir un équilibre.
Je prends ta définition de l'impact et je vais me l'approprier ainsi.
Tu vas kiffer Scott Galloway, j'en suis certain !
Je connaissais Galloway, mais pas cet article. Faut dire qu'il est très prolifique ! :)
Très intéressant article qui balaie de large scope de ce que constitue l'impact.
Le graal pour les entreprises qui se veulent à impact, c'est d'aligner leurs revenus à l'impact généré. C'est d'ailleurs le meilleur driver pour générer du business.
C'est aussi ce que nous sommes en train de développer chez #CSiBON en développant la vente de boisson et food à emporter sans contenant à usage unique.
Nous aurions pu nous penser vendeur des boissons, alors que nous nous pensons opérateur d'économie carbone, c'est à dire par l'évitement d'un contenant à usage unique. Si bien que nous pensons nos revenus en fonction des économies carbones réalisées.
Merci infiniment Marie de ce beau sujet de réflexion du dimanche
Géniale cette édition qui nous amène à réfléchir 🙌. L'impact et la mesure d'impact sont souvent circonscrits à une approche environnementale. Il y a pourtant beaucoup à faire du côté social aussi. Je pense aux acteurs de l'économie de l'attention, par exemple. Ceux qui déploient volontairement de l'énergie et de l'argent pour concevoir des produits ayant un impact négatif sur l'humain dans un but lucratif (conception addictogène de leurs produits). Le sujet est passionnant en tout cas, merci de l'avoir abordé sous cet angle.
Merci pour cette approche panoramique de l'impact. Les entreprises de l'Économie Sociale et Solidaire et les ONG sont peu habituées à mesurer leurs impacts, car ils sont difficilement mesurables et la notion de performance peut apparaître incongrue (on ne quantifie pas le sourire d'une personne à qui on offre un repas chaud). Pourtant communiquer sur leurs impacts aide à engager citoyens, entreprises et collectivités territoriales à agir à leurs côtés, pour s'associer à leurs revendications de bénéfices pour tous dans une démarche de transparence.
L'entreprise Team for the Planet, dans laquelle j'ai travaillé, finance, accompagne des start-ups dont les innovations permettent de réduire les gaz à effet de serre. (Lors de la sélection des innovations, les autres impacts sont pris en compte : biodiversité, pollution, effet rebond...) Cet impact est quantifié en termes de tonnes de CO2 équivalent et calculé par l'association indépendante Climate Dividends. Ces dividendes sont des informations, non reliés à une performance financière. Cette initiative a convaincu plus de 120.000 actionnaires, des entreprises et même l'État français d'investir.