L’autre est un miroir. Son regard est un miroir… mais inversé ! Sinon déformé ! A force d’introspection, nous apprenons à regarder notre âme. Cette connaissance est tellement personnelle que nous pensons qu’elle est unique. Mais les IA démontrent, dans l’exemple du panel, que nous sommes une communauté humaine, avec des variantes certes, mais globalement semblables. Nous nous regardons, nous interprétons, nous mettons en exergue nos différences, parce que nous avons une personnalité à défendre. Mais nous restons dans la communauté. Unique et identique…
Réfléchissons, nous humains sommes bien supérieur aux machines car nous avons une personnalité. Certains diront : une âme !
Absolument ! j'ajouterais que l’Autre, c’est aussi un point de contact. Une collision.
Il y a dans la rencontre humaine un transfert d’énergie, quelque chose qui circule, quelque chose qui passe. Et ça, aucune IA ne peut le produire, même en imitant parfaitement nos mots. C’est vraiment une question de présence.
S'il me faut traduire mon expérience des IA, j'ai bien mesuré l'utilité des productions "analytiques". Je n'ai jamais utilisé d'agent conversationnel, donc je vais m'abstenir de m'exprimer sur le sujet. Mais j'ai la chance d'avoir réalisé ces expérimentations à plusieurs, sans impératif de consensus et avec le débat comme sport collectif pratiqué. Et au bout de multiples expériences/tests effectués, il y a une chose dont je suis absolument sûr. Ces IA ne sont pas des "Autres" ce sont des producteurs de rationalité, de synthèses, de cartographies et tout plein d'autres choses mais qu'est-ce que c'est bien rangé ! Or l'Autre dont on ne maîtrise pas le regard, comme vous le dites très bien, cet(te) Autre peut être le prisme au travers duquel je perçois le reste : son indépendance et son imprévisibilité disent la chance que j'ai de l'avoir près de moi. Et je n'en prends réellement conscience que quand "tout s'arrête". "Un seul être vous manque et tout est dépeuplé" disait Lamartine. Voilà bien un aphorisme qui ne risque pas de concerner la moindre IA.
À force je me demande si nous non plus on est pas un peu des machines à compléter des phrases. D’ailleurs quand je commence une phrase je ne sais pas forcément comment je vais la finir ….
Et puis parfois une phrase ne se termine pas ;) On l’a commencée trop vite, et on reste suspendu au milieu, parce que quelque chose en nous est encore en train de comprendre ce qu’on voulait dire !
L’autre est un miroir. Son regard est un miroir… mais inversé ! Sinon déformé ! A force d’introspection, nous apprenons à regarder notre âme. Cette connaissance est tellement personnelle que nous pensons qu’elle est unique. Mais les IA démontrent, dans l’exemple du panel, que nous sommes une communauté humaine, avec des variantes certes, mais globalement semblables. Nous nous regardons, nous interprétons, nous mettons en exergue nos différences, parce que nous avons une personnalité à défendre. Mais nous restons dans la communauté. Unique et identique…
Réfléchissons, nous humains sommes bien supérieur aux machines car nous avons une personnalité. Certains diront : une âme !
Absolument ! j'ajouterais que l’Autre, c’est aussi un point de contact. Une collision.
Il y a dans la rencontre humaine un transfert d’énergie, quelque chose qui circule, quelque chose qui passe. Et ça, aucune IA ne peut le produire, même en imitant parfaitement nos mots. C’est vraiment une question de présence.
S'il me faut traduire mon expérience des IA, j'ai bien mesuré l'utilité des productions "analytiques". Je n'ai jamais utilisé d'agent conversationnel, donc je vais m'abstenir de m'exprimer sur le sujet. Mais j'ai la chance d'avoir réalisé ces expérimentations à plusieurs, sans impératif de consensus et avec le débat comme sport collectif pratiqué. Et au bout de multiples expériences/tests effectués, il y a une chose dont je suis absolument sûr. Ces IA ne sont pas des "Autres" ce sont des producteurs de rationalité, de synthèses, de cartographies et tout plein d'autres choses mais qu'est-ce que c'est bien rangé ! Or l'Autre dont on ne maîtrise pas le regard, comme vous le dites très bien, cet(te) Autre peut être le prisme au travers duquel je perçois le reste : son indépendance et son imprévisibilité disent la chance que j'ai de l'avoir près de moi. Et je n'en prends réellement conscience que quand "tout s'arrête". "Un seul être vous manque et tout est dépeuplé" disait Lamartine. Voilà bien un aphorisme qui ne risque pas de concerner la moindre IA.
Merci Marie Dollé.
C’est très juste, Philippe. On ne ressent le manque que là où il y a eu lien.
Une IA ne manque pas (ou alors fonctionnellement) L’Autre, lui, le fait au sens existentiel. Et c’est là toute la différence.
À force je me demande si nous non plus on est pas un peu des machines à compléter des phrases. D’ailleurs quand je commence une phrase je ne sais pas forcément comment je vais la finir ….
Et puis parfois une phrase ne se termine pas ;) On l’a commencée trop vite, et on reste suspendu au milieu, parce que quelque chose en nous est encore en train de comprendre ce qu’on voulait dire !